E.A. MARTEL, 1928, La France Ignorée – Sud-est de la France, Delagrave, Paris
HISTORIQUE :
Inventeurs :
E.A. MARTEL
Explorateurs :
E.A. MARTEL
Date exploration :
1928
Additif :
G.2014
Date modif :
16/03/2018
SITUATION/ACCES :
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Ces deux grottes s’ouvrent sur un petit cap rocheux sans dénomination, au lieu-dit du Trayas, 1 km au sud de la limite départementale Var-Alpes-Maritimes et 400 m à l’est de l’Arrêt SNCF du Trayas. Il faut garer sa voiture sur la D 569 et prendre un sentier qui mène à la mer. On accède aux deux cavités à la nage.
DESCRIPTION :
La grotte n°1 s’ouvre par un vaste porche qui s’est creusé entre deux strates verticales du porphyre rouge qui plonge dans la mer. Elle a une longueur totale de 25 m et le plafond s’est écroulé sur la moitié de sa longueur. D’une largeur de près de 5m au départ, elle fait moins de 1 m au fond. On n’a jamais pied au cours de sa visite.
Exploration:
Voir : E.A. MARTEL, 1928, La France Ignorée – Sud-est de la France, Delagrave, Paris.
Son chapitre V : Les calanques de l’Estérel à l’Estaque commence par la description du beau massif de porphyre rouge de l’Estérel plongeant dans la Grande bleue [pp.93-96].
" Il faut ranger les calanques parmi les plus caractéristiques délices du littoral provençal : petites baies ou criques encaissées entre des roches abruptes…Le rivage de l’Estérel, de Théoule à Saint-Raphaël possède les plus étranges...Ainsi, rien n’est plus exquis que de se glisser au fond de ces secrètes fentes, d’aborder sur leurs petites plages interdites à tous les curieux, de se baigner dans leurs profondes eaux cristallines. Une vingtaine de ces calanques se terminent en véritables cavernes, inconnues des pécheurs eux-mêmes. Cinq sont particulièrement notables. "
Malgré cette description idyllique du grand maître, il faut attendre presqu’un siècle pour que des spéléologues varois se décident à venir topographier ces petites merveilles. C’est ce que font J.P. Lucot et P. Courbon en juin 2014.